Castor
Castor
Notre campagne Valaisane s’avérait désastreuse. Pourtant, tout avait bien commencé. La météo était au grand beau et nous avions pu nous acclimater en toute quiétude sur le plateau Rosa. Mais le grouillant et inhospitalier refuge Carrel nous avait vite ôté toute envie de gravir le Cervin en jouant aux chenilles processionnaires sur son arête du Lion. Une tentative du coté du Mont Rose s’était soldée par un aller et retour sous la pluie au refuge Ciitta di Montoya.
La suite était prévue du coté de Gressoney où nous avions rendez vous avec mon frère pour apprivoiser le Castor. La consultation de la météo nous fit envisager une opportunité en décalant notre montée en refuge d’une journée. Entre temps, Alain avait (c’est le cas de le dire) jeté l’éponge. La montée à Quintino Sella se fit par un temps très maussade ce qui nous permit de profiter d’un refuge assez peu peuplé. Le lendemain - miracle - c’était le grand beau. Et en plus nous étions absolument seuls sur cette sympathique arête (tous les autres étaient partis sur le Liskamm! . Belle récompense. Seule la présence d’un petit vent aigrelet nous dissuada de trop trainer au sommet.
Nous avions évité de peu de revenir «fani»
La suite était prévue du coté de Gressoney où nous avions rendez vous avec mon frère pour apprivoiser le Castor. La consultation de la météo nous fit envisager une opportunité en décalant notre montée en refuge d’une journée. Entre temps, Alain avait (c’est le cas de le dire) jeté l’éponge. La montée à Quintino Sella se fit par un temps très maussade ce qui nous permit de profiter d’un refuge assez peu peuplé. Le lendemain - miracle - c’était le grand beau. Et en plus nous étions absolument seuls sur cette sympathique arête (tous les autres étaient partis sur le Liskamm! . Belle récompense. Seule la présence d’un petit vent aigrelet nous dissuada de trop trainer au sommet.
Nous avions évité de peu de revenir «fani»